Prendre l’avion avec un bébé : petit guide de survie

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Voyager en avion avec un bébé est un projet que l’on peut imaginer ambitieux ! Rassurez-vous, c’est tout à fait réalisable. Voici notre petit guide de survie pour que tout se passe au mieux. 

Nous voilà les heureux parents d’un petit garçon âgé d’un an. Pour son anniversaire, nous avons décidé de voir les choses en grand et de réaliser le voyage de notre vie : partir deux semaines à Tahiti. Alors oui, pour un premier voyage avec bébé, on aurait pu faire plus simple. Mais nous étions plutôt confiants, et l’avenir nous a donné raison. 

Au programme : 21 heures de voyage. Un vol Paris-Los Angeles d’une dizaine d’heures, puis Los Angeles – Papeete d’à peu près 8 heures. 

Confort

Pour commencer, sachez qu’avec la plupart des compagnies aériennes, vous ne payez pas le billet de votre enfant âgé de moins de 2 ans. Vous devrez vous acquittez uniquement des taxes d’aéroports, ce qui est très avantageux ! Selon l’âge de votre enfant également (selon les compagnies), votre place sera automatiquement attribuée dans les rangées pouvant accueillir un berceau. L’avantage est que vous aurez un peu plus de place pour étendre vos jambes ! Après, on ne va pas se mentir, cela reste un voyage en avion donc le confort reste spartiate. 

Prioritaires

Un autre avantage, et pas des moindres… avec un bébé vous êtes prioritaires ! Prioritaire pour le check-in, le security-check ou encore l’embarquement ! Aussi bien à l’aller qu’au retour, nous avons très peu fait la queue. Et c’est clairement un stress en moins. 

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Les compagnies mettent à disposition un berceau pour les bébés.

Les repas

À bord, nous avions demandé en amont à la compagnie des repas bébé, qui nous ont été donné dès le début des vols. À nous ensuite d’interpeller l’hôtesse ou le steward pour faire réchauffer les petits pots. Cela se fait au bain marie, et ça prend un petit peu de temps. On vous conseille donc d’anticiper un peu les repas, et de ne pas attendre que votre enfant meurt de faim pour faire réchauffer. 

À noter qu’il est conseillé de faire têter votre enfant au décollage et à l’atterrissage pour éviter qu’il ait mal aux oreilles. Si le nôtre n’a pas voulu de son biberon, nous lui avons donné systématiquement la tétine. Et il n’a pas montré de signe de douleurs… 

Le sommeil de bébé

Mais la grande interrogation que nous avions concernait bien évidemment le sommeil de bébé. Avant de partir, nous lisions partout qu’il était conseillé de prendre un vol de nuit. Sauf que pour Tahiti, la question ne se pose pas vraiment. À l’aller, nous avons décollé à 11h30 du matin, pour une arrivée à Papeete, heure locale, à 22h30. L’idéal voulait qu’il dorme bien au début et un peu moins à la fin pour pouvoir le recoucher en arrivant, ça été tout l’inverse… 

Alors oui, pour des voyages moins longs, privilégiez un vol de nuit. Votre enfant dormira probablement sur les trois quarts du vol, et c’est clairement appréciable. Pour le reste, il n’y a pas de bonnes solutions. Mais dans tous les cas, l’enfant finit toujours par tomber de fatigue ! 

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L’avion en lui-même, meilleure activité

Activités et jeux

Mais alors comment occuper bébé quand il ne dort pas ? Bonne question, et je ne suis pas sûre de pouvoir vous fournir une réponse qui vous rassurera… Si nous avions prévu tout un tas de jeux, anciens comme nouveaux, pour l’occuper, c’est finalement l’avion en lui-même qui l’a captivé ! 

Observer les autres passagers, faire du quatre-pattes dans les allées, jouer avec les boutons pour la lumière… c’est finalement ce qu’il a préféré. Alors certes, c’est moins tranquille pour les parents, mais pendant ce temps là, il ne pleure pas… 

Foncez ! 

En résumé, prendre l’avion avec un bébé est quelque chose de totalement réalisable, même si ça peut faire peur au départ. Dans nos avions, nous n’étions pas les seuls parents avec un bébé, et ça nous a rassuré aussi. VOUS N’ÊTES PAS SEULS ! Et, je ne sais pas si nous avons eu de la chance, mais les autres passagers étaient extrêmement gentils avec notre fils, alors que je redoutais les jugements et les agacements. 

Mais on ne va pas se mentir, un voyage aussi long, avec un enfant de 1 an, c’est aussi beaucoup de fatigue. Vous seuls connaissez votre enfant, et savez s’il est capable ou non de tenir le voyage et de s’adapter. Comme pour toutes les questions de parentalité, écoutez-vous. 

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